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Rhumatisme (polyarthrite rhumatoïde)
AUTRE.
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Des douleurs (ou une sensibilité) aux articulations atteintes. Les douleurs sont plus fortes la nuit et au petit matin, ou après une période de repos prolongé. Elles occasionnent souvent un réveil nocturne en deuxième partie de nuit. Elles peuvent être continuelles et jouer considérablement sur le moral. Le gonflement (oedème) d’une ou, le plus souvent, de plusieurs articulations. En règle générale, l’atteinte est « symétrique », c’est-à-dire que le même groupe d’articulations est touché des 2 côtés du corps. Il s’agit souvent des poignets ou des articulations des doigts, en particulier celles situées le plus près de la main ; Les articulations atteintes sont également chaudes et parfois rouges ; Une raideur matinale des articulations, qui persiste durant au moins 30 à 60 minutes. Cette raideur s’atténue après le « dérouillage » des articulations, c’est-à-dire après les avoir mobilisées et « réchauffées ». Cependant, la raideur peut revenir dans la journée, après une période d’inactivité prolongée ; La fatigue est très présente dans cette maladie, souvent dès le début. Elle peut être très invalidante et difficile à comprendre pour l’entourage. Elle est liée au processus auto immun et à l’inflammation. Elle peut être associée à un manque d’appétit. De la fièvre peut être présente lors des poussées de la maladie.
Plus la maladie évolue, plus il devient difficile d’utiliser ou de bouger normalement les articulations atteintes ; De nouvelles articulations peuvent être touchées ; De petites bosses dures (non douloureuses) peuvent se former sous la peau, surtout à l’arrière des chevilles (tendons d’Achille), aux coudes et près des articulations des mains. Il s’agit de « nodules rhumatoïdes », présents chez 10 à 20 % des personnes atteintes ; Une dépression, causée par la douleur, la chronicité de la maladie et tous les changements de vie qu’elle impose, peut survenir.
Chez certaines personnes, le processus auto-immun de la polyarthrite rhumatoïde peut agresser divers organes en plus des articulations. Ces formes peuvent nécessiter une approche thérapeutique plus énergique. Une sécheresse des yeux et de la bouche (un syndrome de Gougerot-Sjögren), présente chez environ un quart des personnes atteintes ; Une atteinte du coeur, en particulier de son enveloppe (appelée péricarde) qui n’entraîne pas toujours de symptômes ; Une atteinte des poumons ou des reins, pouvant aussi être liée aux médicaments ou aggravée par ceux-ci ; Une anémie inflammatoire.
L'arthrose est aussi un trouble très fréquent : environ 15 % de la population est atteinte de cette destruction du cartilage. L'arthrose de la colonne cervicale et lombaire sont les principales pathologies arthrosiques, viennent ensuite l'arthrose de la main, du genou et de la hanche. L'épaule, le coude, le poignet et la cheville sont rarement touchés.
Les rhumatismes se manifestent, la plupart du temps, par des douleurs de type "mécaniques" déclenchées et aggravées par le mouvement. Elles s'atténuent avec du repos. Des douleurs quotidiennes qui ne quittent pas les malades : plus de la moitié d'entre eux sont réveillés par leurs douleurs. La raideur des articulations, le gonflement et la gêne sont aussi des symptômes communs à toutes les maladies rhumatismales. Ces symptômes diminuent dans la journée lorsque l'on bouge et mobilise les articulations.
Les rhumatismes provoqués par une inflammation chronique sont eux aussi nombreux. La polyarthrite rhumatoïde, une maladie auto-immune qui provoque la destruction du cartilage . Il existe également la spondylarthrite ankylosante ou le rhumatisme psoriasique qui atteint surtout la colonne vertébrale et les hanches.
Les rhumatismes abarticulaires sont des rhumatismes qui ne touchent pas les articulations. Dans cette catégorie d'affections on trouve des pathologies telles que la fibromyalgie, les périarthrites, les tendinites (inflammations des tendons), les bursites (qui touchent les bourses séreuses) ou encore le syndrome du canal carpien. Certaines pathologies vasomotrices font également partie des rhumatismes abarticulaires à l'image de la maladie de Raynaud et du syndrome de Raynaud (trouble de la circulation du sang).
Les rhumatismes sont des pathologies dues en partie au vieillissement, à des traumatismes articulaires ou une contrainte excessive sur le cartilage, mais aussi une dérégulation du système immunitaire et parfois des infections ou des tumeurs cancéreuses.
Le mot «rhumatisme» est un terme générique qui englobe plus de 200 maladies ayant des causes différentes, évoluant différemment et pouvant entraîner des conséquences différentes. Leur point commun est qu’elles touchent principalement le tissu conjonctif et de soutien de l’appareil locomoteur, c’est-à-dire les os, les articulations ou les parties molles. Les maladies rhumatismales peuvent être classées selon différents critères. L’un des principaux critères permet de distinguer les formes inflammatoires des formes non inflammatoires de rhumatisme.
Entrent dans la catégorie des rhumatismes inflammatoires toutes les formes d’arthrite (inflammations articulaires d’origines diverses, y compris celles faisant suite à une infection bactérienne ou virale), toutes les formes de spondylarthrite (affections inflammatoires de la colonne vertébrale et des articulations, comme la maladie de Bechterew), ainsi que les collagénoses (maladies du tissu conjonctif telles que la sclérodermie, le syndrome de Sjögren et le lupus érythémateux disséminé).
Si certaines formes de rhumatisme (comme l’arthrose, la pseudogoutte et l’ostéoporose) touchent majoritairement les personnes âgées, il ne faut pas oublier que les jeunes et les enfants peuvent aussi souffrir de rhumatisme inflammatoire, par exemple d’arthrite ou d’arthrite psoriasique.
Pour traiter les rhumatismes, on prescrit des antalgiques et des antidouleurs comme le paracétamol, mais aussi des anti-inflammatoires non stéroïdiens. En cas d'échec de cette première ligne de traitement, les rhumatologues peuvent proposer aux malades des injections de corticoïdes pour soulager l'inflammation. Dans le cas des rhumatismes inflammatoires chroniques, des traitements de fond sont associés aux antidouleurs afin de contrôler la maladie et espacer les crises inflammatoires. La kinésithérapie, la pratique d'une activité physique sont des approches non pharmacologiques communes à tous les rhumatismes car elles sont essentielles dans la prévention des crises douloureuses : pour avoir moins mal, il faut mobiliser ces articulations. Enfin dans certains cas, la chirurgie peut être envisagée. Elle permet notamment de prévenir les destructions cartilagineuses ou tendineuses ou réparer des tendons ou de remplacer une articulation détruite par une prothèse dans le cas d'une polyarthrite rhumatoïde. Chez les patients arthrosiques, la chirurgie est surtout employée pour poser des prothèses totales ou partielles de genou ou de hanche.
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