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Angine de poitrine ou angor, crise cardiaque
AUTRE.
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L'Angor pectoris, « constriction de la poitrine »), est un symptôme cardiaque caractérisant la maladie coronarienne et se manifestant par une douleur thoracique résultant d'un manque d'apport d'oxygène au myocarde, le plus souvent consécutive à une diminution du débit sanguin dans une artère coronaire (on parle de sténose coronarienne). Ce manque d'oxygène au niveau du cœur est appelé ischémie du myocarde. L'angine de poitrine est un symptôme commun mais inconstant de l'ischémie du myocarde : cette douleur survient typiquement lors d'un effort et cesse à l'arrêt de ce dernier. C'est ce qui peut aider à distinguer l'angine des autres types de douleurs thoraciques.
L'angor est caractérisé par la survenue d'une douleur ou d'une gêne thoracique, durant plusieurs minutes, typiquement provoquée par l'effort, l' anxiété, localisée le plus souvent dans la région cardiaque, pouvant irradier vers le bras gauche, la mâchoire, c'est la crise d' angor d'effort classique dans laquelle le besoin en oxygène du cœur augmente alors que le débit sanguin coronaire est déjà réduit, manifestation habituelle d'une insuffisance coronaire mais n'entraînant pas de nécrose myocardique. A coté de cette crise d'angor d'effort classique, d'autres formes sont décrites comme : - l' angor de Prinzmetal : la crise, violente, prolongée et spontanée, est provoquée par une diminution brutale du débit coronaire secondaire à un spasme artériel, le plus souvent sur des artères déjà rétrécies par une plaque d' athérome. Les modifications électrocardiographiques sont transitoires et la douleur s'accompagne de troubles du rythme ventriculaire ( extrasystoles ), tachycardie . C'est une variété d' angor instable. - l'angor mixte : le besoin accru en oxygène s'accompagne parallèlement d'une diminution du débit, - l'angor silencieux : les modifications électrocardiographiques apparaissent sans manifestation clinique typique. Une autre classification permet de distinguer les angors stables et instables : - stables : les crises douloureuses ont une intensité et des facteurs déclenchants constants dans le temps, - instables : l'angor est de début récent (moins de deux mois) ou un angor s'aggravant et survenant pour des efforts de plus en plus modérés, voire au repos. L'évolution à court terme peut se faire vers un infarctus du myocarde. Les différents traitements institués visent à stabiliser l'angor ( angor stable) ; cependant les lésions artérielles peuvent évoluer et le traitement mis en place s'avérer insuffisant pour contrôler les douleurs (angor instable ou non contrôlé).
Quelques règles d'hygiène de vie permettent d'éviter de nombreux problèmes de santé et notamment l'angine de poitrine. - Adopter une alimentation équilibrée ; - Arrêter sa consommation de tabac ; - Pratiquer une activité sportive régulière ; - Réguler sa consommation d'alcool ; - Traiter une pathologie sous-jacente : hypertension, diabète, taux de cholestérol trop élevé.
Les facteurs de risques sont: - le sexe (les hommes sont davantage touchés par cette cardiopathie) ; - l'âge ; - les antécédents familiaux. Facteurs de risque sur lesquels il est possible d'agir en prévention, par ordre d’influence : - l'hypercholestérolémie ; - le tabac ; - le diabète ; - l'hypertension artérielle. Autres facteurs, le stress et la sédentarité qui sont bien établis mais qui posent le problème de leur mesure qui est difficile. L'obésité est également un facteur de risque mais dont l'indépendance est discutée. L'obésité est fortement associée à l'hypertension artérielle, au diabète et l'hypercholestérolémie) ; c'est également le cas de l'élévation des triglycérides. L'ensemble de ces éléments constituant le syndrome métabolique.
Afin de stopper la douleur, il faut le plus rapidement possible arrêter l'effort et prendre un dérivé nitré par voie sublinguale (ex : trinitrine ou nitroglycérine). C’est un vasodilatateur qui dilate les artères périphériques, diminuant ainsi le travail du myocarde. Une administration sous la langue permet à la substance active de pénétrer plus rapidement dans le sang et de soulager plus rapidement la douleur. Le traitement a deux intérêts : - diminuer ou supprimer toute douleur ; - réduire le risque de survenue d'un accident cardiaque : angor instable, infarctus, mort subite... Certains traitements ne jouent que sur l'un des deux aspects, ce qui explique la nécessité d'un traitement combiné. Le choix entre un traitement médicamenteux et une revascularisation dépend du type des lésions sur les artères coronaires et la sévérité des symptômes, ainsi que du terrain.
L’angioplastie consiste en la dilatation de l’artère puis la mise en place d’un stent pour conserver ce nouveau diamètre. Le pontage coronarien est une opération chirurgicale où on rattache des vaisseaux d’une autre partie du corps aux artères coronaires rétrécies. Le choix entre ces deux techniques dépend du nombre et du type des lésions sur les artères coronaires, du terrain (âge et maladies associées). Ni l'angioplastie ni le pontage ne retirent les plaques. Si les facteurs de risque en cause ne sont pas pris en compte, il est probable que les artères s'obstruent de nouveau.
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