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Asphyxie fœtale (Neonatale)
AUTRE.
AUTRE
L’asphyxie a des conséquences cliniques immédiates : bradycardie, hypotension, inhibition des mouvements respiratoires, puis apparition de gasps. In utero, le nouveau-né asphyxique apparaît aussi hypotonique et hyporéactif. Ainsi, l’asphyxie est responsable d’une mauvaise adaptation à la naissance avec un score d’Apgar bas (< 7) prolongé (au moins cinq minutes) mais ce signe n’est pas spécifique.
Ventilation artificielle Elle assure le maintien d'une oxygénation normale et permet d'éviter les variations de la capnie qui risquent de retenir sur le débit sanguin cérébral. Le monitorage soigneux des gaz du sang est donc indispensable pour éviter la constitution de nouvelles lésions cérébrales hémorragiques ou ischémiques. Maintien de l'hémodynamique L'asphyxie entraîne, comme nous l'avons vu, une perte de l'autorégulation du débit sanguin cérébral qui devient dépendant de la pression artérielle. L'hypertension artérielle peut alors majorer les hémorragies intraparenchymateuses, et l'hypotension majorer les lésions ischémiques. Le débit du remplissage vasculaire doit être adapté à la gravité de l'hypotension pour éviter une expansion volumique brutale, qui peut aussi être source de saignement intracérébral. Enfin il ne faut pas méconnaître une dysfonction myocardique qui nécessite l'utilisation des inotropes. Équilibre acidobasique et hydroélectrolytique L'administration de bicarbonates reste justifiée en cas d'acidose sévère malgré les effets délétères liés à leur osmolarité. En effet l'acidose métabolique peut entraîner à elle seule une baisse des débits cardiaque et cérébral. Cela explique que, souvent, l'hémodynamique ne s'améliore qu'après correction de l'acidose. L'inverse est également vrai : une meilleure perfusion tissulaire peut corriger l'acidose. La restriction hydrique est la règle afin de limiter l'oedème cérébral, d'autant plus qu'il existe souvent une sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique consécutive à l'asphyxie. L'apport d'électrolytes doit être adapté en fonction des données des ionogrammes sanguin et urinaire en évitant les variations brutales de l'osmolalité plasmatique. Apports énergétiques Ils sont souvent limités du fait de la restriction hydrique et d'une alimentation entérale différée. L'hypoglycémie doit être évitée par des apports glucidiques adaptés en fonction de la glycémie. Enfin la prévention de l'hypothermie est nécessaire dès la naissance pour limiter la déperdition énergétique. Toutefois, des études animales expérimentales montrent un certain effet neuroprotecteur du maintien en hypothermie légère dans les premières heures suivant une anoxie modérée.
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