Ovulation douleureuse

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Ovulation douleureuse

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Notez les dates-clés de votre cycle menstruel. Faire cela est très utile, car cela vous aidera à anticiper vos règles, à comprendre à quel moment vous êtes le plus fertile ainsi qu'à confirmer le fait que vos douleurs apparaissent au moment de l'ovulation. Par ailleurs, si vous avez des difficultés à tomber enceinte, d'autres difficultés d'ordre sexuel ou tout simplement une ovulation douloureuse, votre médecin pourra mieux vous soigner si vous avez gardé des traces de vos cycles menstruels. L'ovulation se déroule au niveau d'un ovaire, puis de l'autre, selon le mois, c'est pourquoi vous avez peut-être l'impression que vos douleurs changent de côté. Ce phénomène n'a rien de systématique ni d'alternatif. Il est totalement aléatoire, et ce à chaque nouveau cycle. Il est possible que des femmes qui n'ont jamais eu de tels symptômes pendant leur adolescence ou leur vingtaine commencent à ressentir des ovulations douloureuses dès leur trentaine. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter tant que ces symptômes sont légers et qu'ils ne sont accompagnés d'aucun des signes inquiétants énumérés ici.

Apprenez à comprendre votre cycle menstruel. Il débute le premier jour d'un cycle menstruel (le « jour 1 » de votre cycle) pour se terminer le premier jour du cycle suivant. En général, il dure 28 jours. Cependant, lorsqu'on garde une trace de ses menstruations sur un calendrier par exemple, on remarque parfois qu'on a un cycle plus long ou plus court. Avant l'ovulation, pendant la première moitié du cycle, les règles surviennent, puis la paroi utérine s'épaissit à nouveau avant que les hormones commencent à provoquer une ovulation. Après l'ovulation, pendant la deuxième partie du cycle, il y a fertilisation ou expulsion d'un ovule. À ce moment-là, le corps se prépare à une nouvelle dégradation de la paroi utérine. Il est même possible que votre cycle varie de quelques jours d'un mois à l'autre. C'est tout à fait normal et ne devrait pas vous inquiéter. Cependant, si vous remarquez que ces variations sont conséquentes (d'au moins une semaine pendant plusieurs mois), faites preuve de prudence et consultez un médecin. Généralement, l'origine de ces variations est anodine, mais il vaut toujours mieux en parler à un spécialiste en cas de doute, car il existe des pathologies, comme le syndrome des ovaires polykystiques, qui sont à l'origine d'un dérèglement hormonal et dérèglent les cycles. Dans ce type de situation, il est possible d'avoir recours à un traitement.

Sachez reconnaitre une ovulation. Généralement, elle survient au milieu du cycle menstruel. Chez les femmes qui ont un cycle standard de 28 jours, elle fait son apparition aux alentours du 14e jour. Pour être sure que vos douleurs viennent de votre ovulation, surveillez vos cycles pendant plusieurs mois. Les jours qui suivent l'ovulation (la deuxième partie du cycle) sont généralement plus constants, c'est pourquoi si votre cycle est plus court ou plus long que la normale, vous devriez calculer votre date d'ovulation en vous concentrant sur les 14 jours qui précèdent chaque nouveau cycle. Il faut savoir qu'il y a ovulation lorsqu'un ovaire libère un ovule. Il y a donc une entaille qui est faite à l'endroit où l'ovule est relâché et une rupture de la membrane de l'ovaire. Ce phénomène peut être accompagné d'une sensation de pression et de saignements. La plupart des femmes ne s'en aperçoivent pas, mais chez certaines, la pression ressentie contre la membrane ovarienne et le sang qui s'accumule dans la cavité abdominale sont source de gêne.

Surveillez vos symptômes pour voir s'il y a un problème plus inquiétant. L'ovulation douloureuse est gênante chez la plupart des femmes, mais elle fait partie intégrante du cycle menstruel. Néanmoins, si les symptômes sont plus graves, ce n'est pas normal. Si vos douleurs se prolongent plus de 2-3 jours ou si vous rencontrez un ou plusieurs des symptômes que vous trouverez dans la liste ci-dessous, consultez immédiatement : de la fièvre une miction douloureuse une inflammation ou une rougeur cutanée au niveau du pelvis ou de l'abdomen de fortes nausées ou des vomissements des saignements vaginaux abondants des sécrétions vaginales anormales un gonflement de l'abdomen

Prenez des antidouleurs. Les antidouleurs de base comme le paracétamol ou l'ibuprofène permettront de soulager vos douleurs. Suivez toujours la posologie et les conseils d'utilisation qui se trouvent dans la notice et ne dépassez jamais les doses recommandées. Gardez à l'esprit que les médicaments agissent différemment d'une femme à l'autre. Certaines pensent que certains traitements sont plus efficaces que d'autres et vice versa. N'hésitez pas à changer de médicament si vous avez l'impression que celui que vous prenez ne fonctionne pas bien. Les anti-inflammatoires comme le paracétamol et/ou l'ibuprofène entrainent des complications chez les personnes ayant des problèmes d'estomac ou de rein. Si c'est votre cas ou si vous avez remarqué que votre estomac ne gère pas bien ces médicaments, consultez un médecin avant d'y avoir recours pour qu'il puisse vous conseiller.

Envisagez d'opter pour la pilule contraceptive. Il est possible d'avoir recours à la pilule contraceptive si vos symptômes vous handicapent. En plus d'éviter une grossesse, cette pilule bloque l'ovulation. En la prenant, vous n'ovulerez donc plus et vos douleurs disparaitront. Il s'agit de la seule façon efficace de prévenir les ovulations douloureuses. Elle arrête l'ovulation et supprime les hormones naturelles qui l'entrainent. N'optez pour cette méthode de contraception que si tous les autres remèdes comme l'application de froid ou de chaud sur la zone douloureuse ainsi que l'utilisation d'antidouleurs ne font pas d'effet. Consultez un médecin afin qu'il vous aide à peser le pour et le contre en matière de pilule et qu'il vous dise si vous pouvez la prendre. Il serait également utile de suivre vos cycles menstruels pendant quelques mois et d'apporter vos conclusions au cabinet de votre médecin pour qu'il sache plus précisément ce qu'il se passe et puisse poser un diagnostic plus fiable.

En plus de produire un ovule au moment de l'ovulation, l'ovaire libère du sang et du liquide folliculaire. Chez de nombreuses femmes, ce processus se déroule sans aucun symptôme, tandis que chez d'autres, une sensation de malaise et des douleurs peuvent survenir. On appelle parfois ces symptômes « mittelschmerz » de l'allemand « milieu » et « douleur », car l'ovulation se déroule au milieu du cycle menstruel.
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