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Rage
AUTRE.
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Le traitement préventif de la rage suite à une exposition commence par un traitement non spécifique : nettoyage des plaies, antisepsie (une antibiothérapie et un contrôle de l’immunité antitétanique sont également recommandés suite à une morsure). La prophylaxie post-exposition en elle-même, comprend une vaccination, accompagnée d'une sérothérapie antirabique dans certains cas. Le traitement doit être effectué le plus rapidement possible après exposition, avant l’apparition des premiers symptômes qui signe une évolution inexorablement fatale. Cette prophylaxie consiste en 4 ou 5 injections intramusculaires de vaccin réparties sur un mois et elle est bien tolérée. Dans de plus en plus de pays (endémiques), la voie intradermale est considérée bioéquivalente.
Éliminer la rage chez le chien La rage est une maladie à prévention vaccinale. La vaccination des chiens est la stratégie la plus efficace et la plus rentable pour éviter la rage chez l’homme. La vaccination des chiens permet de réduire le nombre des décès imputables à la rage mais aussi le besoin d’une prophylaxie postexposition dans le cadre des soins aux patients mordus par des chiens. Sensibiliser à la rage et prévention des morsures de chien Informer adultes et enfants sur le comportement des chiens et la manière de prévenir les morsures, est une composante essentielle de tout programme de vaccination antirabique et peut faire baisser l’incidence de la rage chez l’homme comme la charge financière du traitement des morsures. Améliorer les connaissances en matière de prévention et de lutte contre la rage des communautés signifie informer aussi sur les responsabilités des propriétaires d’animaux de compagnie et sur les soins à dispenser immédiatement après une morsure. La participation et l'engagement des communautés dans ces programmes permettent que les principaux messages d'information soient mieux compris et mieux diffuser.
Principaux faits La rage est une maladie d’origine virale, qui peut être évitée grâce à la vaccination et qui touche plus de 150 pays et territoires. Les chiens sont principalement à l’origine des cas mortels de rage humaine et représentent jusqu’à 99% des cas de transmission à l’homme. Il est possible d’interrompre la transmission en vaccinant les chiens et en évitant les morsures de chien. L’infection tue des dizaines de milliers de personnes chaque année, principalement en Asie et en Afrique. Les enfants de moins de 15 ans représentent 40% des personnes mordues par un animal pour lequel il existe une suspicion de rage. Le nettoyage immédiat et soigneux de la plaie à l’eau et au savon après le contact avec un animal suspect est essentiel et il peut sauver la vie. L’OMS dirige la collaboration « Tous unis contre la rage » afin de ramener à zéro le nombre des décès humains dus à la rage d’ici à 2030. La rage est une maladie infectieuse d’origine virale qui est presque toujours mortelle une fois que les symptômes cliniques sont apparus. Dans une proportion allant jusqu’à 99% des cas chez l’homme, elle est transmise par des chiens domestiques, mais le virus peut infecter les animaux domestiques et les animaux sauvages. Il est transmis à l’homme en général par la salive des animaux infectés lors d’une morsure ou d’une égratignure. La rage est présente sur tous les continents sauf l’Antarctique mais plus de 95% des cas humains mortels surviennent en Asie et en Afrique. La rage fait partie des maladies tropicales négligées touchant surtout les populations pauvres et vulnérables vivant en milieu rural isolé. Bien qu’il existe des vaccins et des immunoglobulines efficaces pour l’homme, ces produits ne sont pas facilement disponibles ou accessibles pour ceux qui en ont besoin. Dans le monde, les décès dus à la rage sont rarement notifiés et les enfants de 5 à 14 ans en sont les fréquentes victimes. Le traitement après une exposition, alors que le coût de la prophylaxie postexposition (PPE) est de 40 dollars (US $) en Afrique et de 49 dollars en Asie, peut représenter une charge financière catastrophique pour les familles touchées, dont les revenus quotidiens moyens tournent autour de 1-2 dollars par personne. Chaque année, plus de 29 millions de personnes sont vaccinées après avoir été mordues. On estime qu’on évite ainsi des centaines de milliers de décès par an imputables à la rage. Prévention Éliminer la rage chez le chien La rage est une maladie à prévention vaccinale. La vaccination des chiens est la stratégie la plus efficace et la plus rentable pour éviter la rage chez l’homme. La vaccination des chiens permet de réduire le nombre des décès imputables à la rage mais aussi le besoin d’une prophylaxie postexposition dans le cadre des soins aux patients mordus par des chiens. Sensibiliser à la rage et prévention des morsures de chien Informer adultes et enfants sur le comportement des chiens et la manière de prévenir les morsures, est une composante essentielle de tout programme de vaccination antirabique et peut faire baisser l’incidence de la rage chez l’homme comme la charge financière du traitement des morsures. Améliorer les connaissances en matière de prévention et de lutte contre la rage des communautés signifie informer aussi sur les responsabilités des propriétaires d’animaux de compagnie et sur les soins à dispenser immédiatement après une morsure. La participation et l'engagement des communautés dans ces programmes permettent que les principaux messages d'information soient mieux compris et mieux diffuser. Vaccination préventive chez l'homme Il existe des vaccins antirabiques à utiliser avant une éventuelle exposition. Ils sont recommandés pour ceux qui exercent certaines professions à haut risque, comme les personnels des laboratoires manipulant des virus rabiques ou apparentés (lyssavirus) vivants, ou encore certaines personnes (celles qui sont chargées de la lutte contre les zoonoses ou les gardes forestiers) dont les activités personnelles ou professionnelles peuvent les amener en contact direct avec des chauves-souris, des carnivores ou d’autres mammifères susceptibles d’être infectés. La vaccination préventive est également recommandée aux voyageurs se rendant dans des zones isolées où la rage est présente et qui prévoient de passer beaucoup de temps à l’extérieur en pratiquant des activités telles que la spéléologie ou l’escalade en montagne. Les expatriés ou les voyageurs amenés à faire de longs séjours dans des zones à haut risque doivent être vaccinés si l’accès aux produits biologiques permettant de prévenir la rage humaine est limité. Enfin, on envisagera aussi la vaccination pour les enfants vivant ou allant dans des zones reculées à haut risque. En jouant avec les animaux, ils peuvent être mordus plus grièvement ou ne pas signaler qu’ils l’ont été.
Le virus rabique est neurotrope : il infecte le système nerveux et affecte son fonctionnement. Il ne provoque pas de lésions physiquement visibles dans le cerveau mais perturbe les neurones, notamment ceux qui régulent des fonctionnements autonomes comme l’activité cardiaque ou la respiration. Après quelques jours à quelques mois d’incubation le plus souvent, l’individu atteint développe un tableau d’encéphalite. La phase symptomatique débute souvent par une dysphagie (difficulté à avaler) et des troubles neuropsychiatriques variés, notamment l’anxiété et l’agitation. L’hydrophobie est parfois présente (due à la dysphagie). Une fois les signes déclarés, l’évolution se fait vers le coma et la mort (souvent par arrêt respiratoire) en quelques heures à quelques jours. Hormis quelques cas décrits, l’issue est toujours fatale lorsque la maladie est déclarée.
La rage fait partie des maladies tropicales négligées touchant surtout les populations pauvres et vulnérables vivant en milieu rural isolé. Bien qu’il existe des vaccins et des immunoglobulines efficaces pour l’homme, ces produits ne sont pas facilement disponibles ou accessibles pour ceux qui en ont besoin. Dans le monde, les décès dus à la rage sont rarement notifiés et les enfants de 5 à 14 ans en sont les fréquentes victimes.
on estime que le sujet risque de développer la rage. Ce risque est accru si: la morsure est due à un mammifère appartenant à une espèce connue pour être un réservoir ou un vecteur de la rage; l’exposition s’est produite dans une zone géographique où la rage est toujours présente; l’animal a l’air malade ou il a un comportement anormal; une blessure ou une muqueuse a été contaminée par la salive de l’animal; la morsure résulte d’une attaque non provoquée; l’animal n’a pas été vacciné.
Lavez abondamment la plaie à l’eau et au savon (le mieux étant d’utiliser du savon ). Consultez un service d’urgence , car toute morsure présente un risque d’infection, surtout si elle est profonde. Si le chien est identifié et vacciné Nettoyez la plaie et recouvrez-la d’un pansement stérile. Rendez-vous dans un service d’urgence. Ne soyez pas étonné si l’on ne vous suture pas tout de suite. Le risque de contamination par certains germes incite à ne pas le faire précocement. Si la morsure est profonde, elle sera explorée chirurgicalement. Apportez votre carnet de vaccination : on vérifiera si vous êtes protégé, notamment contre le tétanos. Renseignez-vous auprès du vétérinaire pour savoir si le chien est en règle avec ses vaccinations. Un risque de contamination par la rage est toujours à redouter et des précautions s’imposent rapidement. Si le chien n’est pas connu et paraît seul Nettoyez la plaie et recouvrez-la d’un pansement stérile. Rendez-vous impérativement dans un service d’urgence, qui vous orientera vers le service antirabique le plus proche. On vous vaccinera contre la rage car une fois la maladie déclarée, il n’est pas possible de la guérir. Faites rechercher et examiner le chien : s’il n’a pas de propriétaire connu, il faut le capturer sans l’abattre dans la mesure du possible. Pour l’adresser à un vétérinaire qui va le surveiller.
Causés par un virus neurotrope, les symptômes sont principalement neurologique accompagnée de désordres comportementaux. Classiquement, le sujet atteint peut présenter une agressivité impressionnante qui donne son nom à la maladie, bien qu'il existe aussi des formes plus frustes où le comportement est particulièrement calme. La rage est une zoonose assez commune qui touche beaucoup les carnivores de certaines régions du monde, et il est impératif de faire vacciner son animal de compagnie pour des destinations où le risque même faible est avéré, ainsi qu'en cas de risque d'épizootie dans les régions où la maladie humaine n'est plus endémique.
Principaux faits La rage est une maladie d’origine virale, qui peut être évitée grâce à la vaccination et qui touche plus de 150 pays et territoires. Les chiens sont principalement à l’origine des cas mortels de rage humaine et représentent jusqu’à 99% des cas de transmission à l’homme. Il est possible d’interrompre la transmission en vaccinant les chiens et en évitant les morsures de chien. L’infection tue des dizaines de milliers de personnes chaque année, principalement en Asie et en Afrique. Les enfants de moins de 15 ans représentent 40% des personnes mordues par un animal pour lequel il existe une suspicion de rage. Le nettoyage immédiat et soigneux de la plaie à l’eau et au savon après le contact avec un animal suspect est essentiel et il peut sauver la vie. L’OMS dirige la collaboration « Tous unis contre la rage » afin de ramener à zéro le nombre des décès humains dus à la rage d’ici à 2030. La rage est une maladie infectieuse d’origine virale qui est presque toujours mortelle une fois que les symptômes cliniques sont apparus. Dans une proportion allant jusqu’à 99% des cas chez l’homme, elle est transmise par des chiens domestiques, mais le virus peut infecter les animaux domestiques et les animaux sauvages. Il est transmis à l’homme en général par la salive des animaux infectés lors d’une morsure ou d’une égratignure. La rage est présente sur tous les continents sauf l’Antarctique mais plus de 95% des cas humains mortels surviennent en Asie et en Afrique. La rage fait partie des maladies tropicales négligées touchant surtout les populations pauvres et vulnérables vivant en milieu rural isolé. Bien qu’il existe des vaccins et des immunoglobulines efficaces pour l’homme, ces produits ne sont pas facilement disponibles ou accessibles pour ceux qui en ont besoin. Dans le monde, les décès dus à la rage sont rarement notifiés et les enfants de 5 à 14 ans en sont les fréquentes victimes. Le traitement après une exposition, alors que le coût de la prophylaxie postexposition (PPE) est de 40 dollars (US $) en Afrique et de 49 dollars en Asie, peut représenter une charge financière catastrophique pour les familles touchées, dont les revenus quotidiens moyens tournent autour de 1-2 dollars par personne. Chaque année, plus de 29 millions de personnes sont vaccinées après avoir été mordues. On estime qu’on évite ainsi des centaines de milliers de décès par an imputables à la rage. Prévention Éliminer la rage chez le chien La rage est une maladie à prévention vaccinale. La vaccination des chiens est la stratégie la plus efficace et la plus rentable pour éviter la rage chez l’homme. La vaccination des chiens permet de réduire le nombre des décès imputables à la rage mais aussi le besoin d’une prophylaxie postexposition dans le cadre des soins aux patients mordus par des chiens. Sensibiliser à la rage et prévention des morsures de chien Informer adultes et enfants sur le comportement des chiens et la manière de prévenir les morsures, est une composante essentielle de tout programme de vaccination antirabique et peut faire baisser l’incidence de la rage chez l’homme comme la charge financière du traitement des morsures. Améliorer les connaissances en matière de prévention et de lutte contre la rage des communautés signifie informer aussi sur les responsabilités des propriétaires d’animaux de compagnie et sur les soins à dispenser immédiatement après une morsure. La participation et l'engagement des communautés dans ces programmes permettent que les principaux messages d'information soient mieux compris et mieux diffuser. Vaccination préventive chez l'homme Il existe des vaccins antirabiques à utiliser avant une éventuelle exposition. Ils sont recommandés pour ceux qui exercent certaines professions à haut risque, comme les personnels des laboratoires manipulant des virus rabiques ou apparentés (lyssavirus) vivants, ou encore certaines personnes (celles qui sont chargées de la lutte contre les zoonoses ou les gardes forestiers) dont les activités personnelles ou professionnelles peuvent les amener en contact direct avec des chauves-souris, des carnivores ou d’autres mammifères susceptibles d’être infectés. La vaccination préventive est également recommandée aux voyageurs se rendant dans des zones isolées où la rage est présente et qui prévoient de passer beaucoup de temps à l’extérieur en pratiquant des activités telles que la spéléologie ou l’escalade en montagne. Les expatriés ou les voyageurs amenés à faire de longs séjours dans des zones à haut risque doivent être vaccinés si l’accès aux produits biologiques permettant de prévenir la rage humaine est limité. Enfin, on envisagera aussi la vaccination pour les enfants vivant ou allant dans des zones reculées à haut risque. En jouant avec les animaux, ils peuvent être mordus plus grièvement ou ne pas signaler qu’ils l’ont été. Symptômes La durée d’incubation de la rage est habituellement de 1 à 3 mois mais peut s’étendre de moins d’une semaine à 1 an, en fonction de facteurs tels que le site de pénétration du virus et la charge virale. Les symptômes initiaux comportent de la fièvre accompagnée de douleurs ou de fourmillements, démangeaisons ou sensations de brûlure inexpliqués (paresthésie) à l’endroit de la blessure. La propagation du virus dans le système nerveux central entraîne une inflammation progressive et mortelle de l’encéphale et de la moelle épinière. La rage existe sous 2 formes: La forme «furieuse», avec une hyperactivité du malade, une excitabilité, une hydrophobie (peur de l’eau) et parfois une aérophobie (peur des courants d’air ou de l’air frais). Le décès survient en quelques jours par arrêt cardiorespiratoire. La forme paralytique, dans environ 30% des cas humains. L’évolution est alors moins spectaculaire et en général plus longue que pour la rage furieuse. Les muscles se paralysent progressivement, à partir de l’endroit de la morsure ou de l’égratignure. Le coma s’installe lentement et le patient finit par mourir. Les cas de rage paralytique sont souvent mal diagnostiqués, ce qui contribue à la sous-notification de la maladie.
Le traitement antirabique à visée curative, dit aussi de prophylaxie post-exposition (PPE), doit être réalisé aussitôt que possible après une plaie ou morsure à risque. La rage diffère de nombreuses infections par la longue durée de son incubation, et du fait qu'elle peut être prévenue à temps par une vaccination, même après une exposition aux virus rabiques. Le traitement antirabique PPE correspond à une « course de vitesse » entre la diffusion du virus et le système immunitaire du sujet contaminé, avant l'apparition des signes cliniques. Le but est alors d'accélérer la production d'anticorps neutralisant le virus, par vaccination (immunisation active), et selon les cas par immunoglobulines spécifiques (immunisation passive).
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