Bienvenue sur Ipocrate
Ma Santé, ma seule richesse
Ulcere de Buruli
AUTRE.
AUTRE
L'ulcère de Buruli est une maladie causée par une mycobactérie qui provoque des grumeaux dans la peau et des ulcères profonds, le plus souvent sur les bras ou sur le visage. Ces bactéries sont également responsables d’autres types de maladies comme la tuberculose et la lèpre. Après un diagnostic tardif, les personnes atteintes peuvent se retrouver défigurées et handicapées à vie.
L’ulcère de Buruli démarre souvent par une grosseur (nodule) indolore. Il peut aussi se présenter initialement sous forme d’une large zone d’induration indolore (plaque) ou d’un œdème diffus et indolore des jambes, des bras ou du visage. Le pouvoir immunosuppresseur de la mycolactone au niveau local permet à la maladie d’évoluer sans douleur ni fièvre. En l’absence de traitement, ou parfois au cours de l’antibiothérapie, le nodule, la plaque ou l’œdème s’ulcère en quatre semaines et forme alors la lésion classique à bords creusés. Il arrive que l’os soit touché, ce qui entraîne de grosses déformations.
Selon l’âge du patient, le lieu où il vit, la localisation des lésions, la douleur et la zone géographique, il convient d’exclure du diagnostic d’autres affections, comme les ulcères phagédéniques tropicaux, les ulcères chroniques des membres inférieurs dus à une insuffisance artérielle ou veineuse (souvent dans les populations vieillissantes ou âgées), l’ulcère diabétique, la leishmaniose cutanée, le pian étendu ou des ulcères dus à Haemophilus ducreyi. On confond parfois les lésions nodulaires précoces avec des furoncles, des lipomes, des ganglions, la tuberculose ganglionnaire, des nodules de l’onchocercose et d’autres infections sous-cutanées comme des mycoses.
L’inflammation du tissu cellulaire sous-cutané peut ressembler à un œdème dû à l’infection à M. ulcerans, mais dans ce cas, les lésions sont douloureuses et le patient est malade et fébrile. L’infection à VIH n’est pas un facteur de risque mais, dans les pays de coendémie, elle complique la prise en charge. L’affaiblissement du système immunitaire rend l’évolution clinique de l’ulcère de Buruli plus agressive et les résultats du traitement sont médiocres.
Les destructions tissulaires sont causées par la toxine (mycolactone) produite par une mycobactérie, le Mycobacterium ulcerans.
Il repose essentiellement sur l'excision chirurgicale de l'ulcère et la greffe cutanée réparatrice. Un traitement alternatif consiste en la mise sous antibiotiques, streptomycine et rifampicine, permettant la guérison dans un cas sur deux sans avoir le recours à la chirurgie.
Informations utiles
Des petites informations qui peuvent sauver des vies !