SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Severe)

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SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Severe)

AUTRE.

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Quand on parle du Sras, on parle d'une "pneumonie atypique". Ses symptômes sont : une forte fièvre de plus de 38°C, de la toux, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête, un malaise général, des difficultés à respirer. parfois des diarrhées.

Lorsque les petites cavités aériennes (alvéoles) et les petits vaisseaux sanguins (capillaires) pulmonaires sont lésés, du sang et du liquide pénètrent dans les espaces entre les alvéoles et finalement à l’intérieur des alvéoles. Le collapsus de nombreuses alvéoles (pathologie appelée atélectasie) peut aussi résulter de la diminution de l’activité du surfactant, un liquide qui tapisse la surface des alvéoles et aide à les garder ouvertes. La présence de liquide dans les alvéoles et leur collapsus perturbent le transfert de l’oxygène de l’air inhalé vers le sang. Par conséquent, le taux d’oxygène dans le sang diminue considérablement. Le passage du dioxyde de carbone du sang vers l’air expiré est moins perturbé et le taux de dioxyde de carbone dans le sang varie peu. Comme l’insuffisance respiratoire dans le SDRA est principalement due à un taux bas d’oxygène, elle est considérée comme une insuffisance respiratoire hypoxémique.

La diminution du taux d’oxygène dans le sang, provoquée par le SDRA, et le passage dans la circulation de certaines protéines (cytokines) produites par les cellules pulmonaires lésées et par les globules blancs peuvent provoquer une inflammation et des complications d’autres organes. La défaillance de nombreux organes (syndrome de défaillance multiviscérale) peut également survenir. La défaillance d’organes peut débuter rapidement après le début du SDRA, ou elle peut apparaître de quelques jours à quelques semaines plus tard. De plus, les personnes atteintes de SDRA ont une capacité réduite de lutte contre les infections pulmonaires et ont tendance à développer une pneumonie bactérienne.

La personne atteinte présente une dyspnée, généralement accompagnée d’une respiration accélérée et superficielle

Toute maladie ou tout état qui lèse les poumons peut occasionner un SDRA. Dans environ la moitié des cas, le SDRA est la conséquence d’une infection systémique grave (septicémie) ou d’une pneumonie. D’autres causes incluent : Inhalation (aspiration) du contenu gastrique acide dans les poumons Brûlures Certaines complications de la grossesse (telles qu’embolie amniotique, pré-éclampsie, infection des tissus de l’utérus avant, pendant ou après une fausse couche [avortement septique], et autres) Traumatisme du thorax (contusion pulmonaire) Pontage aorto-coronarien Noyade Inflammation du pancréas (pancréatite) Inhalation de grandes quantités de fumée Inhalation d’autres gaz toxiques Lésions pulmonaires liées à l’inhalation de fortes concentrations d’oxygène Lésions sévères ou mettant en jeu le pronostic vital Surdosage de certaines substances telles qu’héroïne, méthadone, propoxyphène ou aspirine Pneumonie (notamment due au COVID-19) Hypotension prolongée ou sévère (choc) Embolie pulmonaire Infection diffuse sévère (septicémie) Accident vasculaire cérébral ou crise épileptique

Il n'existe ni vaccin ni traitement. Les seuls moyens de prévenir la propagation d'une épidémie de Sras est l'isolement et la quarantaine. Les autres traitements prescrits aux malades sont symptomatiques (antalgiques contre les douleurs et la fièvre, etc.)

La réussite du traitement dépend habituellement du traitement de la maladie sous-jacente (par exemple, la pneumonie). Une oxygénothérapie, qui est vitale pour corriger la diminution du taux d’oxygène, est également administrée. Si l’oxygène administré par un masque ou par un autre dispositif (comme un casque ou une sonde nasale) ne permet pas de corriger la baisse du taux d’oxygène dans le sang, ou si des doses très élevées d’oxygène inspiré sont nécessaires, il faut avoir recours à la ventilation mécanique. Un respirateur fournit de l’air comprimé riche en oxygène via un tube introduit dans la trachée par la bouche.

Le taux d’oxygène dans le sang peut être mesuré sans prélever de sang, à l’aide d’un capteur placé sur le doigt ou un lobe d’oreille, technique appelée oxymétrie de pouls. Le taux d’oxygène (avec le taux de dioxyde de carbone) dans le sang peut également être mesuré en analysant un échantillon de sang prélevé sur une artère. Les radiographies du thorax montrent du liquide dans les espaces qui doivent être remplis d’air. D’autres examens complémentaires peuvent être nécessaires pour s’assurer qu’une insuffisance cardiaque n’est pas la cause du problème.

Avec un stéthoscope, le médecin peut entendre des râles crépitants ou sibilants dans les poumons. La peau peut devenir marbrée ou bleutée (cyanose) chez les personnes à la peau claire et de couleur grise ou blanchâtre dans la bouche, autour des yeux et sous les ongles chez les personnes à la peau foncée en raison d’un faible taux d’oxygène dans le sang. D’autres organes peuvent mal fonctionner, comme le cœur et le cerveau, ce qui entraîne une augmentation de la fréquence cardiaque, des troubles du rythme cardiaque (arythmies), une confusion mentale et une somnolence. Diagnostic du SDRA

Le SRAS signifie Syndrome Respiratoire Aigu Sévère. C'est une maladie respiratoire contagieuse, potentiellement mortelle et d'apparition récente.
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