Bienvenue sur Ipocrate
Ma Santé, ma seule richesse
Glioblastome
AUTRE.
AUTRE
Les glioblastomes multiformes sont caractérisés par la présence de petites zones de tissu nécrosé entourées de cellules hautement anaplasiques.
La tumeur peut prendre des apparences variées, en fonction de l'étendue de l'hémorragie ou de la nécrose, ou de son âge. Une scanographie (CT scan) montre généralement une masse non homogène avec un centre hypodense étendu en un anneau de taille variable entouré d'œdème. Il existe un effet de masse avec un déplacement possible du ventricule latéral et du troisième ventricule.
Bien que les symptômes communs de la maladie incluent des crises d'épilepsie, des nausées et des vomissements, des maux de tête, et une hémiparésie, le symptôme le plus fréquent est une perte progressive de la mémoire, une dégradation de la personnalité, ou un déficit neurologique dus à un endommagement des lobes frontal et temporal. Le type de symptômes dépend essentiellement de l'emplacement de la tumeur, plus que de ses propriétés pathologiques. La tumeur peut devenir symptomatique rapidement, mais il arrive qu'elle reste asymptomatique malgré une taille énorme.
Les symptômes ne sont pas spécifiques de la maladie et vont différer en fonction de la localisation et de la taille de la tumeur. Ils sont la conséquence de l’augmentation de la pression intracrânienne due à la croissance de la tumeur. Les signes évocateurs sont : maux de tête, nausées et vomissements, faiblesse d’un membre, troubles affectant la parole, la vision, le comportement, l’humeur, la mémoire, et dans certains cas, des crises d’épilepsies.
Un glioblastome peut être de novo, naitre spontanément en moyenne vers 60 ans, mais il peut être secondaire et être l'évolution d'un gliome de bas grade en moyenne vers 40 ans. Les causes possibles sont une infection périnatale (délai de 15 jours avant la naissance et 15 jours après la naissance). Cette cause est différente selon qu'il s'agit d'un glioblastome de novo ou d'un glioblastome secondaire évolution d'un bas grade.
Presque tous les cas de Glioblastome sont sporadiques, sans prédisposition familiale, même si des anomalies chromosomiques somatiques (non constitutionnelles, c'est-à-dire non transmissible) comme la mutation de certains gènes.
Le glioblastome est le cancer cérébral le plus fréquent chez l'adulte. Il est causé par la prolifération anormale de cellules du système nerveux central nommées astrocytes. Le cerveau est composé de cellules nommées neurones qui sont responsables du traitement de l’information. Ces neurones sont entourés de cellules nourricières, les cellules gliales qui représentent 90 % de la composition du cerveau. Parmi ces cellules gliales, les astrocytes assurent notamment la gestion de connexions interneuronales. La tumeur se développe le plus souvent dans les hémisphères cérébraux, dans la matière blanche qui contient les fibres nerveuses, mais peut être également trouvée sur l’ensemble du système nerveux central.
Le diagnostic d'un glioblastome suspecté lors d'un scanner ou une IRM repose sur une biopsie stéréotaxique ou une craniotomie, qui permet, par la même occasion, de retirer autant de tumeur que possible. Bien que la totalité de la tumeur ne puisse théoriquement pas être retirée, en raison de sa multicentricité et de son caractère diffus, une résection partielle peut tout de même prolonger légèrement l'espérance de survie.
Si la tumeur n'est pas trop profonde, le traitement est chirurgical ; il consiste soit en une biopsie pour confirmer le diagnostic, soit en une chirurgie d'exérèse la plus large possible en sachant qu'il est en général impossible d'enlever toute la tumeur qui s'infiltre dans le parenchyme cérébral normal et que l'on ne peut pas enlever sans lésions importantes graves. Dans un deuxième temps, le traitement est standard pour les moins de 70 ans et consiste en une radio-chimiothérapie.
Le traitement des tumeurs primaires du cerveau et des métastases cérébrales consiste en des thérapies à la fois symptomatiques et palliatives. L'efficacité des traitements reste limitée avec une récidive quasi constante de la tumeur. La taille de la tumeur peut augmenter transitoirement sous traitement (pseudo progression) sans que cela signifie l'échec du traitement.
Examen anatomopathologique : examen médical réalisé à partir de prélèvements d’organe ou de tissus pour détecter, identifier et analyser des anomalies dues à une pathologie.
Scanner (ou tomodensitométrie) : technique d’imagerie médicale qui utilise des rayons X pour recréer des images en coupes fines du corps. Généralement, un produit de contraste à base d’iode est administré afin d’améliorer la qualité des clichés. Les images sont interprétées par un radiologue.
IRM (Imagerie par résonance magnétique) : technique d’imagerie médicale permettant de créer des images du corps en deux et trois dimensions en utilisant un champ magnétique et des ondes radio. Les images sont reconstituées par ordinateur et analysées par un radiologue.
Informations utiles
Des petites informations qui peuvent sauver des vies !