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La cocaïnomanie
AUTRE.
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La dépendance se caractérise par la tolérance, c’est-à-dire que la quantité de produit nécessaire pour obtenir un même effet augmente; des symptômes de sevrage lors de l’arrêt de la consommation, une escalade dans les quantités et la fréquence de l’utilisation. L’usager consacre beaucoup de son temps aux activités reliées à la consommation, et il continue malgré des conséquences négatives importantes.
On sait que les neurones libèrent des neurotransmetteurs (diverses substances chimiques) pour communiquer entre eux; chaque neurone peut libérer des neurotransmetteurs et en recevoir (par le moyen de récepteurs). On croit que ces stimulants amènent une modification physiologique de certains récepteurs des neurones, affectant ainsi leur fonctionnement général. Ceux-ci peuvent ne jamais récupérer complètement, même lors de l’arrêt de la consommation. De plus, les stimulants du système nerveux central (dont la cocaïne) augmentent le taux de trois neurotransmetteurs dans le cerveau : la dopamine, la norépinéphrine et la sérotonine.
Consommée de façon régulière, la cocaïne peut provoquer : une contraction de la plupart des vaisseaux sanguins : les tissus, insuffisamment irrigués, se nécrosent. C'est souvent le cas de la cloison nasale avec des lésions perforantes pouvant aller jusqu'à la nécrose des parois nasales chez les usagers prisant régulièrement la cocaïne ; cet effet peut être gravement renforcé quand la cocaïne est coupée avec du lévamisole.
Le partage du matériel pour consommation « en rail » favorise les transmissions virales (hépatite B, hépatite C et sida) par le partage de pailles. Le risque est majoré dans le cas de partage de seringues ou d'aiguilles déjà utilisées dans le cas d'une absorption par injection. La consommation de cocaïne en même temps que d'autres substances stimulantes ou psychotropes favorise le risque de coma.
La cocaïne (de même que les amphétamines) se classe parmi les agents qu'on dit stimulants du système nerveux central. On parle d’abus de substance lorsque l’usager manque de façon récurrente à ses obligations au travail, à l’école ou à domicile. Ou encore qu’il utilise la substance malgré un danger physique, des problèmes judiciaires, ou que cela mène à des problèmes sociaux ou interpersonnels.
La dépendance à la cocaïne procède par épisodes de "fringale" de drogue avec consommation répétitive toutes les 20 minutes environ. Leur durée totale s'allonge avec la gravité de la dépendance : de deux à 24 heures, ou plus dans les cas graves. Le sujet épuisé cesse alors de s'intoxiquer pour reprendre sa consommation trois ou quatre jours après. Les épisodes peuvent rester brefs ou se répéter et s'allonger jusqu'à se souder. La sensation de manque de cocaïne dure généralement une à dix semaines. Elle est faite d'un syndrome dysphorique prolongé avec apathie, anxiété, désintérêt, ennui et anhédonie.
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