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Sida (VIH)
AUTRE.
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Une personne est séropositive lorsqu’elle a été infectée par le VIH, c’est-à-dire que le VIH est entré dans son organisme et a commencé à se multiplier.A partir du moment où le corps d’une personne est en contact avec le VIH, son système immunitaire (système de défense de l’organisme) réagit en produisant des anticorps spécifiques. Les anticorps sont des agents de défense de l’organisme qui vont tenter de combattre les virus. Le corps en produit de façon spécifique pour chaque type de virus.
Le VIH se transmet par les liquides corporels : le sang, le sperme, les sécrétions vaginales et le lait maternel. Ces fluides corporels ne transmettent le VIH que s’ils sont au contact d’une zone qui le laisse entrer dans l’organisme, une muqueuse. La peau saine est imperméable au VIH. Le plus souvent, le virus est contracté au cours d’activités sexuelles non protégées ou l’était dans le passé par l’échange de seringues chez les utilisateurs de drogues injectables. Le risque de transmission par des baisers avec échange de salive est nul.
Le VIH ne se transmet pas des manières suivantes : On ne peut pas le contracter par une poignée de main, par la sueur ou les larmes. Il n’est pas véhiculé par des insectes. On ne le contracte pas sur les sièges de toilette, ni en nageant dans les piscines publiques, en partageant la nourriture ou en utilisant le linge, les serviettes ou le téléphone d’une personne infectée.
1re phase - primo-infection. Dans les semaines qui suivent l’infection, environ le tiers des personnes touchées présentent des symptômes semblables à ceux de la grippe ou de la mononucléose : fièvre, maux de tête, maux de gorge, rougeurs sur la peau, fatigue, douleurs musculaires, etc. Ces symptômes disparaissent d’eux-mêmes, mêmes sans traitement. 2e phase – infection asymptomatique. Le virus peut vivre dans l’organisme pendant de nombreuses années sans provoquer de symptômes. La personne peut donc avoir l’impression de ne pas être malade, mais elle est susceptible de transmettre le VIH. La séroconversion - le moment où une personne séronégative (pas d'anticorps dans le sang) devient séropositive (présence d'anticorps dans le sang) - se produit durant cette phase, 1 à 3 mois après l'infection. 3e phase Phase SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise) ou à infections symptomatiques. Si elle n’est toujours pas traitée, la personne ressent un ou des symptômes liés à l’infection au VIH (fatigue, diarrhée, gonflement des ganglions, perte de poids, sueurs nocturnes, fièvre, etc.). 4e phase – Si le nombre de cellules immunitaires (lymphocytes T CD4) devient est très bas et que le corps n’arrive plus à lutter contre d’autres infections ou maladies, le diagnostic de SIDA est posé. Les symptômes de l’infection deviennent plus apparents et constants. De plus, des infections opportunistes peuvent causer d’importants problèmes de santé. Les infections opportunistes sont des infections qui habituellement ne sont pas graves, mais qui le deviennent chez les personnes à très faibles défenses immunitaires. Parmi les maladies opportunistes, on retrouve par exemple la candidose, la pneumonie, la tuberculose, les infections à l’herpès, et aussi des cancers (notamment des lymphomes et le sarcome de Kaposi).
Le VIH, ou virus de l’immunodéficience humaine, est un type de virus qui peut causer une maladie appelée SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise). L’infection au VIH atteint le système immunitaire, c’est-à-dire les défenses naturelles du corps contre la maladie. Si elle n’est pas traitée, de graves maladies peuvent survenir. Des infections normalement anodines, comme une grippe ou une bronchite, peuvent s’aggraver, devenir très difficiles à traiter ou même entraîner le décès. De plus, le risque de cancer est aussi accru. Ce qui distingue le VIH des autres virus, c’est qu’il atteint au système immunitaire en prenant le contrôle des cellules T CD4. Ces dernières ont pour rôle de coordonner la réponse immunitaire lorsqu’un virus se présente. Lorsque le VIH utilise les cellules CD4 pour se propager, il les endommage et les détruit. Ce faisant, le VIH mine de l’intérieur le système immunitaire qui a pour rôle de le combattre .
Personne Séronégative: Personne qui n’est pas infectée par le VIH
Personne Séropositive: Personne infectée par le VIH. Le VIH est entré dans son corps et se multiplie, mais l’organisme se défend avec des anticorps. La personne est infectée mais pas malade.
Malade du sida: Personne séropositive dont le système immunitaire est fortement affaibli, et qui dès lors est atteinte par des maladies opportunistes. La personne est malade.
La séroconversion est le moment où les anticorps anti-VIH apparaissent dans le sang d’une personne infectée. Les tests de dépistage sont positifs à partir de ce moment précis. Le délai de séroconversion ou fenêtre sérologique est la période située entre la contamination par le VIH et l’apparition des anticorps anti-VIH dans le sang de la personne contaminée. Les tests de dépistage sérologique sont négatifs durant cette période.
La prévention, telle que l'usage du préservatif dans les rapports sexuels, constitue de loin la meilleure solution, puisqu'il n'existe actuellement aucun vaccin permettant de se protéger du VIH, et que les traitements antiviraux disponibles n'entraînent pas de guérison. Ces traitements, bien qu'ayant une certaine efficacité, ne peuvent que stopper la prolifération du virus au sein de l'organisme mais non l'éradiquer.
Le VIH désorganise le système immunitaire en infectant les lymphocytes T CD4+. Ces cellules sont en effet les « coordinatrices » de la réponse immunitaire : elles jouent un rôle tout à fait central. La mort des cellules infectées est consécutive au détournement de la machinerie des lymphocytes, qui ne peuvent plus fabriquer leurs propres molécules, ainsi qu'à la destruction de l'intégrité membranaire au moment de la sortie des virus néoformés. Par ailleurs, les cellules infectées exposent à leur surface membranaire des protéines virales (complexe Env). Ces protéines sont reconnues par des cellules immunitaires saines et s'accolent au lymphocyte infecté. S'ensuit un processus de « baiser de la mort » (kiss of death) par lequel la cellule saine est détruite par activation de la voie de l'apoptose : « La mort massive des lymphocytes T4 n'est pas due à l'infection directe des cellules par la souche virale, qui est alors peu cytopathogène, mais à des mécanismes indirects touchant les cellules CD4+ non infectées. Un des médiateurs de cette apoptose est l'existence d'un fort stress oxydant caractérisé par une prévalence de molécules oxydantes (radicaux libres) sur les défenses antioxydantes de l'organisme.
Pour dépister l’infection par le VIH, on réalise une analyse de sang pour voir si ces anticorps pour le VIH sont présents dans le sang. Lors de ce dépistage, 2 possibilités : Il y a des anticorps → la personne est infectée → la personne est séropositive Il n’y a pas d’anticorps → la personne n’est pas infectée → la personne est séronégative Le corps met un certain temps à produire les anticorps, c’est pour ça qu’il existe un délai d’attente pour faire un dépistage après une prise de risque. Le plus souvent, au début de l’infection, la personne séropositive ne présente pas de symptôme significatif (signe visible de l’infection), mais elle peut cependant transmettre le virus dès qu’elle a été infectée. Une fois qu’une personne est séropositive, elle le reste à vie, même sous traitement.
Une personne infectée par le VIH est dite « malade du SIDA » lorsque son système immunitaire commence à s’affaiblir de plus en plus et qu’il ne réussit plus à protéger cette personne contre les maladies et autres infections. C’est à ce moment-là, qu’apparaissent les maladies opportunistes. Les maladies opportunistes sont des maladies qui profitent que l’organisme soit sans défense pour l’attaquer. On retrouve souvent parmi ces maladies : des cancers, la pneumonie, la tuberculose … Aujourd’hui, si elles prennent bien leur traitement, les personnes infectées par le VIH restent séropositives et ne tombent jamais malade du sida. Les médicaments permettent de stopper l’évolution du VIH et son impact sur le corps. Ce qui offre une meilleure qualité de vie aux personnes séropositives. Par contre, les médicaments ne permettent pas de se débarrasser du virus totalement. Du coup, la personne reste séropositive.
VIH-Sida, une maladie de mieux en mieux soignée On sait aujourd’hui qu’une personne séropositive bien soignée présente un risque extrêmement bas de transmettre le VIH lors de relations sexuelles, sous certaines conditions : - Le traitement est pris régulièrement, - Il entraîne une charge virale indétectable (ou charge virale sous le seuil des 50 copies/ml dans le plasma pendant plus de 6 mois et au dernier test le plus récent), - La mesure de la charge virale se fait régulièrement, au moins tous les 3 ou 4 mois - Les deux partenaires personne ne présentent pas d’infection sexuellement transmissible. Aucun traitement ne permet actuellement de guérir le SIDA ni d’éliminer le VIH du corps, même lorsqu’il devient indétectable par les examens. Cela ne signifie pas que le virus soit éradiqué de l’organisme. Cela dit, avec les traitements appropriés, une personne séropositive peut maintenant vivre longtemps. L’infection au VIH est devenue une maladie chronique. Les personnes séropositives restent cependant susceptibles de transmettre le VIH toute leur vie, surtout si elles ne sont pas bien traitées. Non traitée, l’infection VIH entraîne le SIDA et finit par entraîner la mort. L’infection par VIH se soignant de mieux en mieux, certaines populations à risque relâchent leurs efforts de prévention.
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