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Maladie de Lyme
AUTRE.
AUTRE
Les personnes les plus à risque de souffrir de maladie de Lyme sont : - celles qui travaillent dans ou fréquentent les prairies ou les bois des régions où les tiques infectées sont abondantes (randonneurs, travailleurs forestiers, agriculteurs, chasseurs, etc.), en particulier celles qui ne se protègent pas par des vêtements ou des répulsifs cutanés ; - celles qui ne pensent pas à extraire rapidement et de façon appropriée les tiques qui sont attachées à leur peau après avoir passé du temps en zone à risque ; - celles qui possèdent un animal domestique (chat, chien, cheval) qui fréquente des zones où vivent les tiques infectées et peuvent les ramener au domicile de leur propriétaire.
B. burgdorferi pénètre la peau au niveau du site de morsure de la tique. Après 3 à 32 jours, les microrganismes migrent dans la peau autour de la morsure, pénètrent le système lymphatique pour produire une adénopathie régionale ou se disséminent par voie hématogène vers différents organes ou d'autres sites cutanés. Initialement, une réaction inflammatoire (érythème migrant) se produit avant la réponse significative de l'anticorps à l'infection (conversion sérologique).
La prévention de la maladie de Lyme repose sur l’application rigoureuse des mesures de protection contre les piqûres de tiques et une surveillance attentive après une balade en forêt.
il est préférable : de porter des vêtements qui recouvrent les bras, les jambes et le cou et d’utiliser un produit répulsif sur la peau ; d’inspecter soigneusement sa peau à la recherche de tiques à la fin de la journée ou pendant les pauses. La transmission de bactéries par les piqûres de tiques nécessite au moins quatre à six heures de présence de la tique ;
si une tique est attachée à la peau, de l’extraire en prenant soin de retirer la tête (l’utilisation d’un tire-tique, disponible en pharmacie, rend ce geste simple et sûr), puis de désinfecter la piqûre. Pour retirer la tique, il ne faut jamais utiliser de substances de type alcool, éther, vaseline ou essence en raison du risque de régurgitation de la tique qui augmente le risque de transmission de Borrelia.
Le traitement de la maladie de Lyme repose sur l'administration d'antibiotiques. Selon la sévérité de la maladie, une hospitalisation peut être nécessaire. Plus les traitements sont administrés tôt au cours de l’évolution de la maladie, meilleurs seront les résultats.
Lorsqu’elle est diagnostiquée dans sa forme aiguë, peu de temps après la piqûre de tique, la maladie de Lyme est traitée par des antibiotiques oraux (doxycycline, amoxicilline, ou céfuroxime-axétil chez les patients qui ne peuvent pas recevoir les deux premiers antibiotiques) pendant deux à trois semaines. De plus, des traitements destinés à soulager les symptômes peuvent être prescrits : paracétamol contre la fièvre ou anti-inflammatoires non stéroïdiens (par exemple, l’ibuprofène) pour soulager les courbatures.
Le test ELISA n’est pas adapté au diagnostic de la maladie de Lyme au cours des huit premières semaines de l’infection (temps nécessaire à la sécrétion d’anticorps spécifiques par le système immunitaire) ou après un traitement antibiotique précoce (qui élimine la bactérie avant la réponse immunitaire).
Une à deux semaines après la piqûre de tique, la maladie de Lyme provoque un syndrome grippal (fièvre, frissons, maux de tête, courbatures) accompagné, dans 30 à 60 % des cas, d’une tache rouge arrondie sur la peau.
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