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Convulsion
AUTRE.
AUTRE
Les troubles convulsifs se produisent lors d’anomalies périodiques de l’activité électrique cérébrale, entraînant une perturbation transitoire des fonctions cérébrales à des degrés variables. La plupart des personnes ont des sensations inhabituelles juste avant le début de convulsions. Certaines convulsions provoquent des tremblements incontrôlables et une perte de conscience, mais parfois, les personnes arrêtent simplement de bouger ou ne sont plus conscientes de ce qui se passe. Les médecins établissent le diagnostic d’après les symptômes, mais une imagerie du cerveau, des analyses de sang et un électroencéphalogramme (pour enregistrer l’activité électrique du cerveau) sont habituellement nécessaires pour identifier la cause. Si nécessaire, des médicaments peuvent habituellement aider à prévenir les convulsions. Une fonction cérébrale normale nécessite des impulsions électriques organisées et coordonnées. Les impulsions électriques permettent au cerveau de communiquer avec la moelle épinière, les nerfs et les muscles, ainsi que les structures internes. Les convulsions peuvent se produire lorsque l’activité électrique du cerveau est perturbée.
Chez les nourrissons et les enfants, il s’agit de convulsions hyperthermiques, aussi appelées convulsions fébriles, dans la majorité des cas. Ces convulsions, qui apparaissent généralement entre l’âge de 6 mois et l’âge de 5 ans, sont liées au fait que l’enfant a une fièvre élevée. Dans ce cas en particulier, il est possible qu’il y ait une récidive les années qui suivent, sans que cela soit lié à une infection du système nerveux.
En cas de crise épileptique, ces spasmes musculaires sévères peuvent s'accompagner d'autres symptômes comme : la révulsion des yeux ; la perte de connaissance ; un engourdissement d'un membre (ou fourmillement) ; une perte d'urine ; des hallucinations visuelles, auditives, gustatives ou olfactives.
Hypoglycémie : administrer du glucose en IV directe lente chez tout patient qui ne reprend pas conscience ou en cas de paludisme sévère ou chez le nouveau-né et l’enfant malnutri. Chaque fois que possible, confirmer l’hypoglycémie (bandelette réactive).
Chez un malade traité pour épilepsie, l’arrêt du traitement doit être organisé sur une période de 4 à 6 mois en réduisant progressivement les doses. Un arrêt brutal peut provoquer des crises convulsives sévères et répétées.
Non épileptiques : Ces convulsions sont déclenchées par un trouble réversible ou une pathologie passagère qui irrite le cerveau, comme une infection, un traumatisme crânien ou une réaction à un médicament. Chez les enfants, la fièvre peut déclencher des convulsions non épileptiques (crises hyperpyrétiques). Certains troubles mentaux peuvent provoquer des symptômes qui ressemblent aux convulsions, appelés crises non épileptiques psychogéniques ou pseudo-convulsions.
Si les crises convulsives se produisent plusieurs fois, elles peuvent être liées à une épilepsie. L’épilepsie est une maladie chronique, elle se caractérise par la survenue à plusieurs reprises de convulsions brusques et temporaires qui résultent de décharges électriques soudaines et excessives d’influx nerveux au niveau du cerveau.
La convulsion désigne l’apparition involontaire et brutale de spasme musculaire sur l’ensemble du corps. Dans ce dernier cas, on parle de crise convulsive. Elle traduit une souffrance du système nerveux (cerveau ou moelle épinière) et s’accompagne d’une perte de connaissance. La crise convulsive typique est la crise d’épilepsie généralisée.
Lors d’une crise, la priorité est de protéger la personne concernée. Il faut donc éloigner tout objet qui pourrait la blesser, et la retenir pour éviter une chute. Il faut également dégager les voies aériennes si cela est possible, en desserrant le vêtement au niveau du cou par exemple. En parallèle, on peut chronométrer la crise. Enfin, l’idéal est de pouvoir allonger la personne souffrant de convulsions au sol, et de la mettre en position latérale de sécurité (PLS) dès que les convulsions cessent.
Les professionnels de santé ont plusieurs recommandations pour prévenir la survenue de convulsions : faire une activité physique régulière ; limiter sa consommation d’alcool ; ne pas consommer de drogues ; attention à la conduite automobile chez les épileptiques.
Chez l’adulte : Un traumatisme crânien, un AVC ou une tumeur peuvent endommager le cerveau, provoquant une crise de convulsions. Le sevrage alcoolique (provoqué par l’arrêt soudain de la boisson) est une cause fréquente de convulsions. Cependant, dans environ la moitié de ces cas, aucune cause n’est identifiée. Adultes âgés : La cause peut être une tumeur cérébrale ou un AVC. On parle de crises idiopathiques. Les conditions qui irritent le cerveau (comme les blessures, certains médicaments, le manque de sommeil, les infections, la fièvre) ou qui privent le cerveau d’oxygène ou de carburant (comme les rythmes cardiaques anormaux, un faible taux d’oxygène ou un très faible taux de sucre dans le sang [hypoglycémie]) peuvent déclencher une seule crise que les personnes aient des troubles convulsifs ou non. Les convulsions qui proviennent d’un tel stimulus sont appelées convulsions provoquées (il s’agit donc de convulsions non épileptiques).
Les personnes présentant un trouble convulsif sont plus susceptibles d’avoir des convulsions dans les situations suivantes : Elles sont soumises à un stress physique ou émotionnel important. Elles sont sous l’effet de substances ou privées de sommeil. Elles ont arrêté soudainement de consommer de l’alcool ou de prendre des sédatifs. Éviter ces conditions peut aider à prévenir des crises. Elles sont parfois déclenchées par des sons répétés, des lumières clignotantes, des jeux vidéo, voire par la stimulation tactile de certaines parties du corps. Dans ces cas, le trouble est appelé épilepsie réflexe.
Une aura (sensations inhabituelles) décrit comment une personne se sent avant le début des convulsions. Généralement, elle fait partie du tout début des convulsions conscientes focales. Une aura peut inclure tout élément suivant : Odeurs ou goûts anormaux Nœuds à l’estomac Sensation de déjà-vu ou le sentiment inverse, c’est-à-dire une chose semble inconnue alors qu’elle est familière (ce qu’on appelle jamais-vu) Un sentiment intense que la convulsion est sur le point de commencer Presque toutes les convulsions ont une durée relativement courte, allant de quelques secondes à quelques minutes. La majeure partie des convulsions dure de 1 à 2 minutes. Parfois, les convulsions récidivent de façon répétée, comme dans le cas de l’état de mal épileptique. La plupart des personnes qui présentent des troubles convulsifs ont une apparence normale, ainsi qu’un comportement normal, en dehors des crises.
Les tremblements, eux, peuvent survenir à cause d’une émotion trop vive, d’un stress, d’un coup de froid ou d’un manque de sucre… Rien de grave, c’est physiologique. Il existe plusieurs types de tremblements : le tremblement de repos : il peut avoir pour origine la maladie de Parkinson ; le tremblement d’attitude : il survient à cause de la prise de médicaments, d’antidépresseurs ou d’un problème thyroïdien ; le tremblement d’action : c’est un problème au niveau du cervelet ou des voies nerveuses qui se connectent avec lui qui en est la cause ; les tremblements essentiels, qui sont les plus fréquents. On l’appelle aussi tremblement héréditaire.
En cas de convulsion, il faut laisser se passer la crise... Ne pas toucher la victime pendant qu’elle convulse (et ne pas tenter d’arrêter les spasmes musculaires en maintenant par exemple les bras ou les jambes) et écarter tout ce qui pourrait la blesser (comme les meubles). Il est aussi conseillé de : libérer ses voies aériennes ; ne rien mettre dans la bouche de celui ou celle qui convulse, encore moins vos doigts… la rigidité de la mâchoire pendant cet épisode pourrait infliger une morsure sévère.
medical
Le traitement à prendre varie selon la cause des convulsions. Si le patient ne souffre pas d’épilepsie, il s’agit en effet de traiter en priorité l’origine de ses convulsions. S’il s’agit de convulsions liées à un manque de sucre ou de potassium, il faut par exemple y remédier rapidement. En cas de fièvre, il faut faire baisser la température du patient le plus vite possible. Pour chaque cause, le professionnel de santé prescrira un traitement adapté. Si la personne souffrant de convulsions a déjà eu plusieurs crises, des anticonvulsivants, aussi appelés antiépileptiques, peuvent lui être prescrits. La composition et la dose de ce traitement médicamenteux doivent être adaptées à chaque patient. Dans les cas les plus invalidants, une neurochirurgie peut être proposée au patient.
anticonvulsants
Dans le premier cas, il est important de déterminer si la crise ressemble aux crises habituelles. Toute différence dans l'expression clinique de la crise nécessite des investigations complémentaires identiques à celles réalisées dans le cadre d'une crise isolée. Face à une crise isolée, il convient de savoir s'il s'agit d'une crise survenant en dehors de tout contexte ou d'une crise accompagnée. Devant une crise simple, il convient, après avoir éliminé les étiologies les plus fréquentes, de déterminer les stratégies des examens complémentaires. Face à une crise accompagnée, la stratégie des examens complémentaires doit tenir compte de chaque contexte. La prise en charge thérapeutique doit tenir compte du type de crise et de son étiologie si elle est identifiée. Devant une détresse vitale, les moyens de suppléance doivent être immédiatement mis en oeuvre.
Plusieurs médicaments peuvent permettre de limiter les troubles convulsifs : des bêtabloquants ; des benzodiazépines ; des anti-épileptiques ; des anxiolytiques. Si le tremblement est trop invalidant, le médecin peut proposer une neurochirurgie et notamment des stimulations cérébrales profondes.
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