Maladie du Sommeil (Trypanosomiase africaine)

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Maladie du Sommeil (Trypanosomiase africaine)

AUTRE.

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Une papule peut se développer au niveau de la morsure de la mouche tsé-tsé, quelques jours à 2 semaines après la morsure. Elle évolue en nodule induré douloureux rouge brunâtre (chancre trypanosomal).Les symptômes commencent par de la fièvre, typiquement intermittente, des maux de tête, et des douleurs articulaires. Un chancre (tuméfaction au niveau du point d'inoculation) se voit dans un cas sur cinq dans la forme rhodésienne mais est exceptionnel dans la forme gambienne.

Après plusieurs mois d'infestation par T. b. gambiense mais après quelques semaines dans le cas de T. b. rhodesiense, une fièvre intermittente, des céphalées, des frissons, des douleurs musculaires et articulaires et des œdèmes faciaux transitoires se développent. Une éruption érythémateuse circinée éphémère peut se développer. Elle est plus visible chez le patient à peau claire. Une lymphadénopathie généralisée est fréquente.

Dans la forme due à T. b. gambiense, l'atteinte du SNC se produit des mois à plusieurs années après le début de la phase aiguë de la maladie. Dans la forme due à T. b. rhodesiense, l'évolution de la maladie est plus rapide et l'envahissement du SNC se produit en quelques semaines. L'atteinte du SNC entraîne des céphalées persistantes, une incapacité à se concentrer, des modifications du comportement (p. ex., lassitude évolutive, indifférence), une somnolence diurne, un tremblement, de l'ataxie et un coma terminal. En l'absence de traitement, le décès survient dans les quelques mois suivant le début de la maladie due à T. b. rhodesiense et au cours de la 2e ou 3e année dans le cas de T. b. gambiense. Le patient non traité décède dans un coma de dénutrition ou par suite de surinfections secondaires.

La maladie se transmet essentiellement par la piqûre d’une mouche tsé-tsé infectée, mais il existe aussi d’autres façons pour les populations de contracter la maladie du sommeil. La contamination mère-enfant: le trypanosome peut franchir la barrière placentaire et infecter le fœtus. La transmission mécanique par d’autres insectes hématophages est possible. Toutefois, il est difficile d’évaluer l’impact épidémiologique de cette transmission. Des infections accidentelles se sont produites en laboratoire par piqûre accidentelle avec des aiguilles contaminées. La transmission du parasite par contact sexuel a également été documentée. Au cours du premier stade de la maladie, les trypanosomes se multiplient dans les tissus sous-cutanés, dans le système sanguin et lymphatique. On parle alors de phase lymphatico-sanguine qui se caractérise par des poussées de fièvre, des céphalées, des douleurs articulaires et un prurit. Au cours de la seconde phase, le parasite franchit la barrière hémato-encéphalique et envahit le système nerveux central. C’est ce que l’on appelle la phase neurologique ou méningo-encéphalique. En général, elle correspond à l’apparition des signes et symptômes manifestes de la maladie: modification du comportement, état confusionnel, troubles sensoriels et mauvaise coordination. Les troubles du sommeil, à l’origine du nom de la maladie, sont une caractéristique importante de la deuxième phase. En l’absence de traitement, la maladie du sommeil est mortelle. On considère qu’en l’absence de traitement, la maladie du sommeil est mortelle, bien qu’on ait signalé quelques cas de porteurs sains.

La trypanosomiase africaine est une infection due à des protozoaires du genre Trypanosoma, transmis par la morsure d'une mouche tsé-tsé. Les symptômes comprennent des lésions cutanées caractéristiques, une fièvre intermittente, des céphalées, des frissons, un œdème transitoire, une lymphadénopathie, une méningo-encéphalite souvent fatale. Le diagnostic repose sur l'identification du parasite dans le sang, le liquide de ponction des ganglions lymphatiques ou le LCR, ou, parfois, au moyen de tests sérologiques.

La trypanosomiase humaine africaine (THA), également connue sous le nom de maladie du sommeil, est une parasitose à transmission vectorielle. Le parasite est un protozoaire appartenant au genre Trypanosoma. Il est transmis à l’homme par la piqûre d’une glossine, ou mouche tsé-tsé, (du genre Glossina) qui s’est elle-même infectée à partir d’êtres humains ou d’animaux porteurs de parasites pathogènes.

La prévention consiste à éviter les zones d'endémie et la protection contre les mouches tsé-tsé. Les visiteurs des parcs zoologiques doivent revêtir des vêtements résistants à manches et pantalons longs (les mouches tsé-tsé mordent à travers les tissus fins) et des couleurs neutres qui se confondent à l'environnement et ils doivent utiliser des répulsifs contre les insectes, même si leur efficacité contre les mouches tsé-tsé peut être limitée.

La prévention et le contrôle se focalisent, là où c’est possible, sur l'extirpation de l'hôte parasite, la mouche tsé-tsé. Deux stratégies ont été employées alternativement dans les tentatives pour réduire les trypanosomiases africaines. L'une des tactiques est principalement médicale ou vétérinaire et vise directement la maladie en utilisant la prophylaxie, le traitement, et la surveillance pour réduire le nombre d'organismes porteurs de la maladie. La deuxième stratégie est généralement entomologique et prévoit de perturber le cycle de transmission en réduisant le nombre de mouches.

Le type de traitement est fonction du stade de la maladie. Les médicaments utilisés au cours de la première phase étant moins toxiques et plus faciles à administrer. Plus le diagnostic est précoce, plus les perspectives de guérison sont bonnes. L’évaluation des résultats du traitement nécessite un suivi du patient jusqu’à 24 mois et comprend des examens de laboratoire de liquides corporels, y compris, dans certains cas, un examen du liquide céphalorachidien obtenu par ponction lombaire, car des parasites peuvent rester actifs pendant de longues périodes et entraîner une rechute. Le succès du traitement au cours de la seconde phase dépend de l’utilisation d’un médicament capable de franchir la barrière hémato-encéphalique pour atteindre le parasite. De tels produits sont toxiques et plus délicats à administrer. Cinq d’entre eux sont homologués pour le traitement de la maladie.

Le traitement standard courant pour la première étape de la maladie est la pentamidine en intraveineuse (pour le T.b. gambiense ) ou en intramusculaire, sur une semaine, les effets secondaires principaux étant l'hypoglycémie et la douleur au point d'injection ; suivie de la suramine en intraveineuse (pour le T.b.rhodesiense ) sur une durée plus prolongée. Le traitement standard courant pour la deuxième étape de la maladie (phase neurologique) est le mélarsoprol en intraveineuse de 2.2 mg/kg et par jour pendant 10 jours consécutifs.

Elle peut se transmettre de la mère à l'enfant, sexuellement, elle se manifeste par la fièvre, les maux de tête, les douleurs articulaires en se compliquant elle donne des anemies, des troubles cardiaques, renaux,et des problèmes mentaux,des fatigues et des insomnies.C'est une maladie mortelle.
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