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Cancer du sein
AUTRE.
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On distingue 4 stades de cancer du sein : Le premier stade (I) correspond à une petite tumeur de taille inférieure à 2 centimètres, sans atteinte ganglionnaire.Le second stade (II) correspond à une tumeur dont la taille est comprise entre 2 et 5 centimètres ou l'atteinte d'un à trois ganglions axillaires.Le troisième stade (III) correspond à un stade localement avancé, avec une tumeur de taille supérieure à 5 centimètres ou atteignant le peau plus de quatre ganglions. Le quatrième stade (IV) correspond au stade métastatique. Les cellules cancéreuses se sont propagées dans d'autres organes, tissus ou os, et ont formé des métastases.Attention, il y a souvent une confusion entre le stade et le grade.
Le cancer du sein est l'un des "meilleurs" cancers… C'est en tout cas l'un dont la mortalité est la moins élevée, du fait d'un diagnostic précoce
Cette pathologie se développe à partir des cellules de la glande mammaire : on parle d'adénocarcinome. Une cellule de la glande mammaires se transforme et se développe soudainement de manière anarchique ; les cellules qui en résultent, prolifèrent sans s'arrêter et peuvent migrer dans d'autres parties du corps. Ce sont alors des métastases, qui peuvent atteindre les os, les organes comme le foie ou les poumons.
On distingue plusieurs facteurs de risque du cancer du sein. Les premiers sont fréquents, mais ont une faible contribution dans le développement du cancer du sein. Par exemple, le fait d'avoir eu ses règles tôt, d'avoir une ménopause tardive, de ne pas avoir eu d'enfant ou plus tardivement ou encore de ne pas avoir allaité constituent des facteurs de risque modérés. Autres facteurs de risque fréquents, mais relativement faibles en terme d'impact : le fait d'avoir suivi un traitement hormonal contre la ménopause, le surpoids, l'obésité et la sédentarité, ainsi que la consommation d'alcool. On distingue un autre sous-groupe de facteurs de risque : "ceux qui sont moins fréquents, mais qui jouent un rôle important". Il s'agit des facteurs génétiques. Les femmes porteuses des gènes BRCA1 ou BRCA 2 peuvent avoir jusqu'à 70 % de risque de développer un cancer du sein dans leur vie. "Mais cela représente moins de 5 % des cas parmi les patientes". L'hérédité joue aussi un rôle : les femmes ayant eu des antécédents de cancer du sein dans leur famille sont plus exposées. D'autres gènes plus rares peuvent aussi être impliqués. "Il existe enfin des facteurs très spécifiques, des facteurs 'niche'.
Une masse dans le sein (boule au niveau du sein) est le symptôme le plus évident., "Mais actuellement, grâce aux progrès du dépistage, on détecte les cancers à un stade de plus en plus précoce, sur la mammographie, avant même qu'apparaisse cette masse". De manière plus rare, on retrouve d'autres symptômes : déformation du sein, rétraction du mamelon, écoulement mammaire, changement de la couleur de la peau autour du mamelon, ganglions à l'aisselle
Comment s'auto-palper les seins ? L'autopalpation est un geste qu'il est conseillé d'effectuer tous les mois après les règles, afin de repérer une éventuelle grosseur du sein. Mettez-vous d'abord debout devant un miroir, inspectez les deux seins et vérifiez l'absence d'écoulement d'un mamelon, de crevasses, de plis anormaux ou d'une peau qui pèle. Puis, levez un des deux bras, puis avec les 3 doigts de l'autre main, palpez le sein du côté du bras levé : débutez par la partie externe, les doigts à plat, en effectuant de petits cercles. Il faut rechercher toute sensation de boule, de fossette sur la peau, ou de grosseur. Palpez également le mamelon et la zone entre le sein et l'aisselle, pressez le mamelon et vérifiez qu'aucun écoulement ne se produise
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Chirurgie : ablation du sein:Le premier traitement proposé aux femmes atteintes de cancer du sein est la chirurgie. La tumeur ainsi que le ou les ganglions axillaires sont retirés. "On fait de moins en moins de curage axillaire ; on retire le ganglion sentinelle, dans lequel se draine la tumeur". L'ablation du sein (mastectomie) n'est pas systématique : cet acte dépend de la taille de la tumeur. La tendance actuelle est plutôt aux interventions sur petites tumeurs, on pratique moins de mastectomies
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Radiothérapie Autre traitement local-régional : la radiothérapie, qui vient en complément de la chirurgie. Cet acte a systématiquement lieu lorsque le sein est conservé, afin de traiter le reste du sein, mais peut aussi survenir à la suite d'une ablation. Traitement anti-hormonal: Sur le plan général, des traitements adjuvants sont administrés afin d'éviter une récidive et la prolifération de cellules cancéreuses métastatiques. Un traitement anti-hormonal est prescrit sous la forme de comprimés. Il s'agit de bloquer la production d'œstrogènes, sachant que les deux-tiers des cancers du sein sont hormono-dépendants
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Chimiothérapie Une chimiothérapie peut être nécessaire en cas de tumeur plus agressive, d'absence de récepteurs aux hormones sur la tumeur ou d'atteinte des ganglions . Les effets secondaires de la chimiothérapie sont lourds : perte de cheveux, baisse de l'immunité, fatigue importante, ménopause précoce… Il faut compter environ 6 à 8 séances espacées de trois semaines. Par ailleurs, des chimiothérapies pré-opératoires peuvent être administrées afin de réduire la taille de la tumeur pour éviter l'ablation du sein, ou pour les tumeurs les plus agressives.
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Thérapies ciblées:Enfin, les thérapies ciblées peuvent être prescrites, en complément de la chimiothérapie, mais elles ne s'adressent qu'aux femmes atteintes de certains cancers du sein (le HER2, qui représente 12 à 15 % des cas). Les traitements personnalisés, quant à eux, constituent un espoir de la médecine moderne. Mais dans le cancer du sein, ces traitements en plein développement sont pour le moment surtout utilisés dans des formes avancées de la maladie. L'immunothérapie n'est pas encore très développée dans le cancer du sein.
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