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Hemorroide
AUTRE.
AUTRE
Il se traduit par une gène, une pesanteur, des démangeaisons ou une sensation de brûlure, voire une vive douleur au niveau de la région anale. Les selles peuvent contenir du sang – rouge vif – qui va tacher le papier toilette ou éclabousser largement la cuvette… Parfois aussi en s’essuyant, le malade découvre une petite boule dure et douloureuse près de l’anus. Autre point très important : la douleur n’est pas du tout corrélée au volume de la dilatation. Des hémorroïdes volumineuses peuvent rester indolores indéfiniment, alors que de toutes petites dilatations pourront entraîner des douleurs très pénibles.
L’hémorroïde externe, qui se présente comme une protubérance près de l’anus, entraîne des démangeaisons et l’émission de sang rouge vif à l’occasion des selles. Il arrive aussi qu’elle soit le siège d’une inflammation. Et si un caillot s’y forme, elle devient dure et très douloureuse. La bonne nouvelle, c’est que l’évolution de ces hémorroïdes externes est bénigne. Les symptômes régressent en quelques jours avec un traitement médical et un bon contrôle de l’hygiène de vie. Les hémorroïdes internes pour leur part, se compliquent plus volontiers que les hémorroïdes externes. Elles aussi peuvent ne se traduire que par des démangeaisons ou des saignements. Mais il arrive qu’elles descendent le long du canal anal et s’extériorisent, formant un « paquet » hémorroïdaire très douloureux au niveau de l’anus. Le phénomène peut être intermittent – par exemple au moment d’aller à la selle – ou permanent. Enfin ces hémorroïdes internes peuvent se trouver emprisonnées par le sphincter. Elles constituent alors un étranglement hémorroïdaire : une urgence chirurgicale à part entière.
Les troubles du transit intestinal : constipation surtout, mais aussi diarrhée . Les personnes qui ont en permanence des constipations ou des diarrhées sont très susceptibles d'avoir des hémorroïdes. - alcool, les nourritures pimenter ,les régime pauvre en fibres - La sédentarité, les métiers conduisant à une position assise prolongée (chauffeurs, pilotes d'avion, les travailleursde bureau) ou debout prolongée (cuisiniers, hôtesses, réceptionnistes...) sont à risque.
- Les sports pratiqués assis comme : équitation, moto, vélo sont identifiés par les pratiquants comme à risque. - Certains médicaments : comme les laxatifs, les hypnotiques ou les antidépresseurs, mais surtout les traitements locaux comme des suppositoires. - Chez la femme : pendant la phase prémenstruelle, mais aussi pendant la grossesse ou lors de l’accouchement - l' hérédité: en effet si vos parents ont des hémorroïdes(maladies hemorroïdaires)vous avez des chances d'en souffrir aussi. - l'affaiblissement ou relâchement des artères et/ou veines du rectum.
LES VARICES SONT PROVOQUÉES par une dilatation des veines due à un défaut d'étanchéité des valvules veineuses, qui empêche le sang de circuler normalement. Les hémorroïdes sont le plus souvent dues à la constipation. De nombreuses plantes peuvent traiter ces troubles. L'hamamélis est un excellent astringent et le millefeuille recèle des propriétés cicatrisantes, astringentes et anti-inflammatoires. CONSEILS:Le traitement vise à réduire la pression sanguine dans les veines. Il faut éviter de porter des vêtements serrés autour de la taille ou sur les jambes. Pour soulager les hémorroïdes, tâcher d'aller à la selle le plus souvent possible.
Il est tout de même important de signaler qu'en matière santé, la prévention est la meilleure façon de se prémunir. Donc si vous ne faites pas de maladie hémorroïdaire évitez tous ce qui peut favoriser cela et adopter un mode de vie sain.
En fonction de la gravité, le traitement sera médical ou chirurgical. Lorsque la crise se résume à une gène, une pesanteur, une tension douloureuse, de petits saignements – ce qui est le plus souvent le cas lors d’une première crise d’hémorroïdes externes – le médecin prescrira des veinoprotecteurs et/ou des antispasmodiques. Par voie orale, sous forme de suppositoires ou de crèmes en applications locales. Ils ont pour but de rétablir la structure des vaisseaux. Contre la douleur une approche antalgique, antispasmodique et anti-inflammatoire est également recommandée, par voie générale ou en applications locales. Les anesthésiques locaux enfin, peuvent s’avérer très efficaces contre la douleur. Tous ces médicaments peuvent être réunis dans une seule et même préparation. Ce qui facilite la prise. Il peut enfin être utile de prescrire des laxatifs doux – c’est-à-dire non irritants pour la muqueuse rectale – ou de l’huile de paraffine pour amollir les selles. Après traitement des hémorroïdes externes par thrombose, il est possible de hâter la guérison par une incision. Elle provoque un soulagement immédiat mais ne met pas à l’abri des récidives. L’excision, qui enlève toute la lésion et ne laisse aucune cicatrice, lui est supérieure. Dans l’un comme l’autre cas, le proctologue ou le gastro-entérologue pratique évidemment sous anesthésie locale… Des règles simples Quel qu’il soit, le traitement doit absolument être complété d’une approche hygiéno-diététique. Le généraliste ne manquera pas de vous les dispenser, naturellement. Contre une éventuelle constipation, il vous recommandera de boire en quantité – au moins 1,5 litres par jour, 2 litres si vous le pouvez… – et d’adopter un régime riche en fibres. Vous pourrez aussi prendre un mucilage, de l’huile de paraffine ou recourir aux vertus lubrifiantes des suppositoires de glycérine. A l’inverse, il pourra aussi traiter une diarrhée. Il vous recommandera d’éviter la sédentarité et les stations assises prolongées, de bouger – vive l’exercice physique et la marche -, d’éviter le vélo, les longs voyages en voiture ou à moto, l’équitation… Et puis… adieu les épices et l’alcool, les viandes faisandées comme le gibier, le café et le thé… Localement, vous veillerez à une stricte hygiène de la région : lavage doux avec des savons neutres ou surgras après chaque selle, suivi d’un séchage soigneux. En cas de démangeaisons, de l’huile d’amande douce sur un coton. Enfin, le médecin vous recommandera peut-être des bains de siège à l’eau froide, deux fois par jour. La maladie hémorroïdaire est donc très fréquente, la plupart du temps sans gravité, très accessible au traitement comme à l’amélioration de l’hygiène de vie. Malgré cela, ne la prenez pas à la légère et ne vous laissez pas aller à l’automédication
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