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Colopathie
AUTRE.
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Les recommandations alimentaires pour les personnes atteintes du syndrome du côlon irritable visent à diminuer l’hyperstimulation et l’hyperdistension (gonflements importants) des intestins qui provoquent les inconforts. Les fibres Les fibres solubles, comme la pectine, sont contenues dans les fruits et participent aux phénomènes de digestion. Elles sont douces pour l’intestin car elles se transforment en gel lors de la digestion et ainsi n’augmentent pas l’irritation, à la différence des fibres insolubles. De plus, les fibres solubles sont transformées en acides gras à chaînes courtes, des composés qui stimulent la réabsorption de l’eau et du sodium dans le côlon, ce qui diminue les selles molles. On trouve les fibres solubles dans l’avoine, l'orge, les fruits, les légumes frais et les légumes secs (haricots, lentilles, pois chiches). Ainsi, il est recommandé de consommer des fibres solubles à tous les repas et à toutes les collations afin de garantir le mouvement normal de l’intestin. Par ailleurs, il faut diminuer les fibres insolubles, surtout celles provenant du blé entier, car elles peuvent être irritantes et accentuer la diarrhée ou les selles molles. Les matières grasses Les matières grasses stimulent fortement les mouvements appelés « réflexes gastro-coliques » de l'intestin. Il est donc préférable de réduire la consommation d'aliments riches en matières grasses comme la crème, les fromages à pâte molle, les pâtisseries et les biscuits, les frites, la mayonnaise etc. Les aliments qui fermentent Les glucides subissent un processus de fermentation acide qui s’accompagne d’un dégagement de gaz qui vont créer des mouvements de l’intestin. Il est donc important de limiter la consommation et notamment celle des choux (brocoli, chou, navet, chou de Bruxelles, chou-fleur). Les aliments irritants Les légumes crus sont plus irritants que les légumes cuits. En effet la cuisson permet d’attendrir les fibres qu’ils contiennent. D’autre part, les aliments acides sont aussi irritants. Il s’agit du café, du thé, de l’alcool, des agrumes, de la tomate et du chocolat. Enfin, les épices sont à limiter.
Aujourd'hui, on ne connaît toujours pas la cause de la colopathie fonctionnelle car elle n'est pas liée à un problème organique. Cependant, il semblerait que la colopathie fonctionnelle soit liée à un trouble de la motricité intestinale : les contractions du côlon, trop fortes ou trop faibles, modifient la vitesse de déplacement des aliments dans celui-ci, entraînant soit une diarrhée, soit une constipation. Par ailleurs, au moins 60 % des personnes présentant ce syndrome, en particulier celles souffrant d’une forme diarrhéique, ont des intestins plus sensibles. Cette hypersensibilité intestinale provoque des symptômes bénins tels que des ballonnements ou des contractions.
La colopathie fonctionnelle peut se manifester de façon chronique mais aussi avec des poussées répétitives. Celles-ci surviennent lorsque la personne est exposée à des facteurs déclenchants qui sont aujourd'hui bien connus : La survenue d'événements stressants. L'alimentation. Chez certaines personnes, le seul fait de manger peut être à l'origine des troubles digestifs. Normalement, l'absorption d'un liquide ou d'un aliment déclenche un réflexe entre l'estomac et le côlon qui est alors animé de mouvements propulsifs. Ces mouvements qui passent la plupart du temps inaperçus peuvent aussi nous obliger à aller aux toilettes après un repas ou le matin à jeun après absorption d'un verre d'eau ou d'un café. Chez la personne souffrant de colopathie fonctionnelle, ce réflexe peut déclencher des douleurs ou des ballonnements douloureux. Chez d'autres personnes, ces symptômes surviennent quand elles mangent certains aliments : crudités, fruits ou légumes secs. Certains médicaments. Les antibiotiques et les anti-inflammatoires ont des effets secondaires négatifs sur l'intestin pour tous les sujets et davantage encore chez ceux qui ont un intestin hypersensible. Certains agents infectieux. Après une infection bactérienne ou virale, une gastro-entérite aiguë ou un séjour en zone de turista, certaines personnes présentent des troubles de colopathie fonctionnelle qui peuvent durer jusqu'à plusieurs mois. Les modifications hormonales. Chez certaines femmes, les poussées de colopathie fonctionnelle ne surviennent qu'au moment des règles.
Les traitements s'attachent à diminuer les symptômes très handicapants. La prise en charge de la maladie passe par des conseils hygiéno-diététiques et selon les troubles observés la prise de médicaments adaptés. Ces derniers peuvent être des antispasmodiques à prendre au moment des douleurs, des absorbants intestinaux pour les ballonnements, des ralentisseurs de la motricité intestinale à prendre en cas de diarrhées ou encore des laxatifs en cas de constipation, votre médecin saura vous prescrire le traitement adapté.
Si vous souffrez du syndrome du côlon irritable, vous pouvez adopter certains réflexes pour faciliter votre quotidien : pratiquer une activité physique régulière, cela vous aidera à mieux gérer votre stress, améliorera votre sommeil et stimulera votre appétit et votre côlon. Marche, exercices de relaxation, sports en tous genre, activités en extérieur, jeux en familles... il y a de nombreuses façons de rester actif, à vous de choisir la vôtre; apporter de l'attention au moment du repas, manger doit se faire dans le calme, en mastiquant bien, à des horaires réguliers. Ne sautez pas de repas; bien s'hydrater tout au long de la journée; avoir une bonne hygiène alimentaire, en limitant la consommation d'aliments entraînant les symptômes .
Les facteurs de stress peuvent également entraîner une aggravation des symptômes du syndrome du côlon irritable. Bien qu'on puisse schématiquement dire que la digestion n'est pas directement commandée par le cerveau, ce dernier peut en perturber le déroulement en cas d'activité intense ou de stress .
La consommation de certains aliments contenant beaucoup de matières grasses, mais aussi des laitages, du chocolat, du café, de l'alcool ou certains légumes connus comme ayant des propriétés gazogènes (flageolets, lentilles, choux, etc.).
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